Je suis née à la Clinique des Teinturiers, au n°1 de la rue des Teinturiers, comme bon nombre de toulousains au début des années 50.
Mes parents habitaient au numéro 30 de la rue d’Aubuisson, c’est là que j’ai vécu jusqu’en 1975.
Cette rue tient son nom de Monsieur Jean François d’Aubuisson de Voisins (1769-1841) , ingénieur qui s’occupa d’amener l’eau potable aux toulousains. Elle fait partie du quartier Saint Aubin qui était autrefois une commune libre et hors des remparts de Toulouse. Ses immeubles datent du 19e siècle, le numéro 30 ne fait pas partie des beaux immeubles de cette rue mais certainement assez ancien avec une cour et un jardin à l’arrière de l’immeuble ainsi qu’ une chartreuse au fond de ce jardin, assez typique dans cette ville. Bien sûr le tout en briques roses …
Nous habitions au second étage et j’avais l’habitude de jouer dans le jardin surveillée par la domestique de mes parents qui logeait au rez-de-chaussée. Que de bons souvenirs dans cette cour !
L’appartement comportait cinq pièces : une salle à manger sur la rue et deux chambres. La cuisine, le salon et ma chambre donnant sur la cour ainsi que la terrasse .
Ma chambre donnait sur le jardin et la vue était assez exceptionnelle puisqu’ on apercevait les immeubles de Jolimont.
C’est une vielle photo prise un jour de grisaille (ce qui arrive rarement …) dans les années 60, mais je retrouve la vue que j’avais de ma chambre.
Mes parents étant originaires du Tarn, mon grand père paternel de l’Aveyron j’ai cru longtemps être la première de la famille à naître à Toulouse. Mais en remontant la lignée paternelle je me suis aperçue que plusieurs de mes ancêtres avaient été Capitouls dont Raymond de Puybusque en 1222 et que parmi mes très lointains ancêtres figurait Raymond VI de Toulouse.
Mon grand père paternel Georges Bos en venant s’installer à Toulouse au début du XXe siècle ne savait certainement pas qu’il revenait sur la terre de ses ancêtres.
En 1910 mon grand père et ses fils habitent 29, rue de Metz à quelques pas du Musée des Augustins.
Mon père était lycéen au Lycée Pierre de Fermat ainsi que son frère Jacques.
Je reparlerai dans un prochain post des Lycées et Institutions de cette ville où mes parents et moi-même avons été élèves.
En 1915 ils habitent le 21, Boulevard Carnot à l’entresol d’après une photo où on aperçoit mon grand père à la fenêtre de droite, sur la gauche. Il semble que ce soir-là mon grand père faisait la fête.
En 1920 après la guerre mon grand-père et mon père habitent au 12, rue Rivals.
En 1925 mon grand père meurt au 45, Boulevard de Strasbourg.
La cérémonie de ses funérailles a lieu à Saint Sernin. J’ai retrouvé l’avis de décès paru le 2 mars 1925.
(photo prise du 4e étage du n°8 de la rue Saint Bernard où habitait ma chère cousine Suzanne Guirauden)
Au début des années 30 mon père s’installe au 25 Boulevard Strasbourg. En 1935 ma mère passe dans cet appartement la première année de son mariage, elle aimait beaucoup les Boulevards avec le Marché Victor Hugo situé à quelques pas de cet appartement. Je parle de l’ancien Marché Victor Hugo qui sera détruit en 1959.
En 1936 mes parents s’installent au numéro 30 de la rue d’Aubuisson. Mon père y décède le 12 juin 1967.
Ma mère quitte l’appartement de la rue d’Aubuisson en 1978 et s’installe dans un immeuble donnant sur la Place Rolland située au bout de la rue d’Aubuisson et sur le Boulevard Carnot.
Puis avant de rejoindre Grenoble elle passe une année place Saint Aubin, située à l’autre extrémité de la rue d’Aubuisson ainsi que l’église du même nom où j ‘ai été baptisée le 24 février 1952.
Louise, dite Lélé, ma nounou, et moi le jour de mon baptême sur le parvis de l’église Saint Aubin.
J’aime beaucoup la photo de la fête.
Bisous
Les filles s’amusent avec des poupees ou a la balancoire tandis que les garcons se poussent sur une planche a roulettes ou jouent a saute-mouton ! Ces bas-relief ornent l’ecole Ernest-Renan si caracteristique des constructions de l’entre-deux-guerres a Toulouse.
Bonjour,
J’ai lu avec plaisir à lire votre récit, pour ma part je suis toulousain et ma famille aussi. Mes grands-parents habitaient rue Saint-Rémésy et rue Bida.
Vos photos d’époque me rappellent mon enfance.
Toulouse reste une très jolie ville. Mon fils y fait ses études supérieures (ENSEEIHT)
Je suis actuellement à la recherche de certains détails concernant les circonstances de ma naissance.
Je suis, comme vous, née à la clinique des Teinturiers officiellement le 12/8/1956.
Mon père étant à cette époque appelé pour faire la guerre en Algérie, c’est mon grand-père maternel qui a déclaré ma naissance auprès de la mairie.
C’est donc bien la date du 12/8/1956 qui apparaît sur mon acte de naissance.
Tout pourrait paraitre normal si mes parents n’avaient cessé de me répéter depuis mon jeune âge que je ne suis pas né le 12 Aout mais le 11 Aout !!!!
Je n’arrive pas à avoir d’informations cohérentes de la part de mes parents permettant d’expliquer les raisons de cette erreur de date.
Que mon grand-père se soit trompé sur ma date de naissance parait plutôt surprenant !!! à cet égard plusieurs questions me viennent à l’esprit, particulièrement, est-ce que la maternité des teinturiers produisait à l’époque un certificat de naissance pour chaque naissance ?
Auriez-vous quelques renseignements que ce soit à me communiquer sur ce sujet, particulièrement sur les uses et coutumes de l’époque ? Était-il possible à l’époque que la mairie de Toulouse puisse faire un acte de naissance avec une date qui ne correspond pas à la réalité ?
Je vous serais très reconnaissant si vous avez quelques informations sur ce sujet (forums, sites, témoignages etc …).
En vous remerciant par avance, bien cordialement.
LACOSTE Christian // lacoste.christian@gmail.com